Mes dessins au crayon gris sont des images qui suggèrent le réel par la création d’un monde organique. Toutefois ces images sont abstraites et rendent compte d’un univers mental. Je tente de créer un langage issu d’un système obsessionnel de courbes répétitives ( plissements, creux…). Le dessin se crée au fur et à mesure de l’exécution; détail par détail (à l’instar de « l’écriture automatique » chère au surréalisme).

Le rendu naturaliste et réaliste témoigne de ma volonté de donner une vision vraisemblable à des formes totalement imaginaires. André Breton disait d’un peintre surréaliste :  » il nous livre de l’inconnu des images aussi concrètes que celles que nous nous passons du connu ». Dans mes créations, l’objet créé doit se confondre avec l’objet naturel. Nous ne devrions plus sentir qu’il prend sa source dans la subjectivité.

 

 

L’échappée d’ IA .

Mes images photographiques créées par l’intelligence artificielle reflètent la collision entre l’art et la machine.

Mes choix parmi les propositions que je sollicite de l’IA dévoilent un malentendu :

j’ajuste les errements de l’IA, d’un instant, dans un langage érotique  complètement abstrait.

« L’échappée d’IA » en devient subversif accidentellement. Par exemple,

l’IA filtre certains de mes mots. Cependant, j’essaie de la leurrer

par des ruses pour déjouer ses « plans » et révéler ainsi un code plastique :

une signature (une marque),

Je m’efforce d’intercepter les quiproquos de la machine afin d’en saisir

un vocabulaire qui trouble notre perception.

Daniel Tissot.

www.daniel-tissot.com/galeries/lechappee-dia/photographies-ia/

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